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| Germano Almeida. Photo Leandro Müller/Wikipedia. |
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| L’écrivain capverdien Germano Almeida a obtenu le prix Camões, la plus grande distinction littéraire de la lusophonie. Né sur l’île de Boavista en 1945, il se qualifie de « conteur d’histoires » du Cap Vert, dont il est l’un des auteurs les plus lus et traduits. Germano Almeida vit à São Vicente depuis 1979, après avoir étudié le droit au Portugal, mais son île de naissance reste un endroit de prédilection, son « paradis ». En 2015, avec Regresso ao paraíso, l’écrivain retrouve Boavista, Ilha fantástica (du nom de l’une de ses œuvres emblématiques) : « Boavista est mon île et mon refuge. Je suis un homme de Boavista et, de temps en temps, je reviens à mon paradis », avait-il déclaré à la Lusa à l’époque. Du reste, le Cap Vert est le sujet de plusieurs de ses livres, qui sont pour la plupart classés comme romans même si l’écrivain se qualifie de « conteur d’histoires ». « Je suis en train d’écrire un roman. J’ai toujours dit que j’étais un conteur d’histoires et cette fois je vais écrire un roman. Je pense que c’est mon premier roman », avait-il affirmé l’an passé, alors qu’il préparait O fiel defunto, livre paru ce mois au Portugal chez Caminho. En dehors de l’écriture, Germano Almeida est également avocat. Il a aussi été procureur, cofondateur de la revue Ponto & Vírgula, du journal Aguaviva et des éditions Ilheu Editora, qui publient son œuvre dans l’archipel. Par ailleurs, il a participé à la vie politique du pays, dans les années 90, et a fait partie du groupe parlementaire du Mouvement pour la Démocratie (MPD). Deux de ses livres ont été adaptés au cinéma par Francisco Manso, Testamento do Senhor Napumoceno (1997) et Os dois irmãos (2018). |
