 |
| L'écrivain Lídia Jorge (à droite), et des représentants d'associations écologistes remettent au ministre de l'Environnement, João Matos Fernandes (à gauche), une lettre réclamant sa démission. Photo Luís Forra/Lusa. |
| Le PS/Algarve contre le pétrole |
| Plusieurs mouvements de défense de l’environnement se sont concentrés aujourd’hui [24/05/2018] devant le ministère de l’Environnement, à Lisbonne, pour demander la démission de João Matos Fernandes et contester la prospection de pétrole sur la côte d’Aljezur, sans étude préalable. Cette demande de démission a été exprimée dans une lettre ouverte et remise en mains propres à l’intéressé, qui a reçu les représentants des associations. « Nous avons rencontré monsieur le ministre avec une position très dure. Demander la démission d’un ministre n’est pas quelque chose que l’on fait à la légère. Je pense qu’il a été choqué par notre attitude, mais la vérité est que la confiance est perdue », a déclaré aux journalistes l’écrivain Lídia Jorge, qui fait partie du mouvement Futuro Limpo [Futur Propre]. La semaine dernière, l’Agence Portugaise de l’Environnement (APA) a dispensé d’étude d’impact sur l’environnement la prospection de pétrole au large d’Aljezur, en Algarve, par le consortium Eni/Galp. Pour le président de l’APA, Nuno Lacasta, aucun impact négatif significatif n’a été identifié dans la réalisation du forage de prospection pétrolifère. Cependant, cette décision, selon les signataires de la lettre ouverte, « contrarie les recommandations de l’Assemblée de la République, des Associations de Municipalités de l’Algarve et de l’Alentejo littoral, les villes et entrepreneurs du secteur du tourisme », s’agissant d’un « attentat environnemental ». |
