António Lobo Antunes, nommé en 2008 Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, semble - comme beaucoup d’écrivains - obsédé par la reconnaissance de son œuvre. Photo João Relvas/Lusa. |
L’œuvre d’António Lobo Antunes a été choisie par la collection française La Pléiade pour intégrer son catalogue, « la plus grande reconnaissance pour un écrivain » selon Lobo Antunes, qui en profite au passage pour piquer le jury du Nobel, qui ne lui a toujours pas été attribué. « C’était mon plus grand rêve depuis l’adolescence, parce que c’est la plus grande reconnaissance qu’un écrivain peut avoir », a déclaré António Lobo Antunes à l’agence Lusa. L’auteur de Fado Alexandrino a été informé directement par La Pléiade, une collection littéraire de l’éditeur Gallimard. « Je le dédie à mes amis, à mes lecteurs et à mon ‘frère’ José Cardoso Pires, car je connais la joie qu’il doit ressentir en ce moment », a ajouté l’écrivain. La Pléiade est une maison d’édition française, fondée en 1931, qui réunit les plus grandes oeuvres du patrimoine littéraire et philosophique français et étranger, selon le site officiel de l’éditeur. En dehors de Lobo Antunes, seuls trois auteurs encore vivants en font partie, Mário Vargas Llosa, Milan Kundera et Philippe Jaccottet. Un seul autre portugais, peu apprécié par le nouvel élu, y est présent : Fernando Pessoa. |