Le film de la randonnée

Christian Wüstenberg et Silke Schranz.
Le documentaire Portugal – Der Wanderfilm (Portugal – le film de la randonnée), réalisé par un couple allemand, actuellement à l’affiche dans plusieurs salles allemandes, montre le parcours pédestre effectué par les cinéastes entre Sagres et Porto.

Le film est né de la passion du couple de cinéastes pour le Portugal et la randonnée, c’est leur deuxième réalisation après un documentaire sur l’Algarve, en 2010.

« La première fois que nous sommes venus au Portugal, nous sommes tombés amoureux du pays, en raison de la sympathie des gens, de la délicieuse nourriture, le vin portugais, la culture, la côte, les vagues et les plages. Mais nous avions l’habitude d’explorer le pays avec une voiture de location, ce qui ne nous permettait pas d’atteindre les plages éloignées et le littoral rocheux », explique Silke Schranz à l’agence Lusa.

Ils ont alors entendu parler de la « Rota Vicentina » et d’un sentier entre Sagres et Porto Covo et ils ont décidé d’essayer en se passant de voiture.

« Comme nous sommes cinéastes, nous avions pris nos caméras avec nous. Après une centaine de kilomètres, nous avons tellement aimé les paysages que vous avons décidé de continuer jusqu’à Porto », raconte Christian Wüstenberg.

Ce film est le septième réalisé par le couple germanique, ils ont déjà réalisé plusieurs documentaires dans des pays comme l’Afrique du Sud, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, mais ils confessent que le Portugal est leur préféré.

Originaires de Frankfort, Silke Schranz et Christian Wüstenberg ont déjà effectué 25 visites au Portugal et leur film est une manière de montrer les bénéfices de la randonnée quand on veut mieux connaître un pays.

« Les Allemands aiment bien voyager, mais ils ont tendance à réserver des hôtels dans des régions touristiques. Notre film montre le Portugal non touristique. Des villages lointains, des plages, des trajets en dehors des sentiers battus.

« Le film intéresse également les Portugais qui vivent en Allemagne, certains d’entre eux nous ont dit avoir redécouvert leur pays d’origine », concluent les cinéastes.

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